Ceara Lynch gagne sa vie en tant que modèle spécialisée dans la domination et les fétiches des plus communs aux plus insolites. Contrairement aux autres modèles elle ne retire pas ses vêtements et ne pratique pas d’actes sexuels à proprement dit. Cette dominatrice est une experte en humiliations verbales, chantage consenti, déni de jouissance, tenues cuir & latex, etc..
Ceara Lynch a découvert la profession durant ses études lors d’un voyage d’échange au japon. A 17 ans elle était hébergée par une famille japonaise qui ne parlait pas un mot d’anglais. N’ayant personne avec qui parler dans sa langue natale, elle se connectait sur le web pour passer le temps. Très vite elle fut abordée sur les réseaux sociaux par un homme qui lui proposa 250$ pour lui acheter une bouteille de son urine. Après avoir accepté l’offre, elle se demanda s’il y avait d’autres hommes comme lui intéressés par ses fluides corporels; Très vite elle se rendit compte que ce monsieur était loin d’être un cas isolé. C’est ainsi que commença sa carrière dans le milieux de la domination et du fétichisme.
Elle réalise des shows par webcam, vidéos sur demande, ou vente d’objets personnels. Certains hommes adeptes de domination financière paient pour la regarder dépenser leur argent. Pour les non initiés, la domination financière consiste à donner son argent à une femme dominante. Ces hommes se sentent faibles en présence de femmes confiantes, et deviennent excités en regardant leurs comptes bancaires dilapidés par celles-ci. Certains vont même jusqu’à avoir le fantasmes d’être conduit à la faillite par ces dames. Une de ses expériences les plus mémorables est celle d’un homme ayant enregistré sa carte bancaire sur le site de de Saks Fifth Avenue pour qu’elle dépense 10.000$ en sacs, vêtements, chaussures et divers objets de marque. Cet homme prenait du plaisir sexuel à se faire dépouiller par des filles intéressées uniquement par son argent.
D’autres hommes donnaient les informations de contact de leur femme (mail, téléphone, etc..), puis se photographiaient dans des tenues compromettantes et humiliantes (en robe, collants, porte jartelles, etc..). Son rôle était de les faire chanter et leur extorquer de l’argent pour ne pas tout balancer à leur femme. Ses clients aimaient se retrouver dans une situation où ils étaient obligés de payer.
L’objet de jouissance de ces hommes réside dans leur soumission au pouvoir de la dominatrice et non pas dans un acte sexuel quelconque. Tout comme certaines femmes prennent du plaisir à se faire dominer par un homme, certains hommes prennent du plaisir à se faire dominer par une femme. Ce n’est pas l’acte sexuel à proprement parler qui est source de jouissance mais plutôt le pouvoir de domination exercé sur eux par la maitresse. La femme stricte, qui ordonne et humilie, devient le symbole de la toute puissance féminine, maitresse de leur jouissance masculine.